- farthing
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⇒FARTHING, subst. masc.Ancienne monnaie anglaise, en cuivre, dont la valeur équivaut au quart d'un penny. Il savait par cœur le péage des phares, surtout des anglais; un penny par tonne en passant devant celui-ci, un farthing devant celui-là (HUGO, Travaill. mer, 1866, p. 139).Prononc. et Orth. :[
]; seules transcr. ds LAND. 1834 (francisée) : far-tine-gue et ds BESCH. 1845 (angl.) : farcingue. Étymol. et Hist. 1558 fardin (PERLIN, Descript. des Roy. d'Anglet. et d'Écosse, p. 19 ds BONN.); 1669 farthing (E. CHAMBERLAYNE, État-présent de l'Angleterre, éd. 1671, p. 26 ds MACK. t. 1, p. 79). Angl. farthing (du vieil angl. feorthing « le quart de quelque chose ») « petite monnaie de cuivre anglaise, valant le quart d'un penny » attesté dep. 950 ds NED. Bbg. MOUSSAT (É). Sur le front du vocab... Déf. Lang. fr. 1966, p. 9.
farthing [faʀtiŋ] n. m.ÉTYM. 1669; fardin, 1558; mot angl., anc. angl. feorthing « quart », de feor. Cf. four « quatre ».❖♦ Hist. Ancienne monnaie anglaise en cuivre, valant un quart de penny. — ☑ (En loc. négative). Pas un farthing : pas un sou.1 Le Parsi attendait. Mr. Fogg lui régla son salaire au prix convenu, sans le dépasser d'un farthing. Ceci étonna un peu Passepartout, qui savait tout ce que son maître devait au dévouement du guide.J. Verne, le Tour du monde en quatre-vingts jours, p. 109.2 Peter Holz remercia chaleureusement le brave marin et voulut lui donner une forte récompense, mais Snubbins refusa d'accepter un farthing de plus que le prix convenu.Jean Ray, les Derniers Contes de Canterbury, p. 197.
Encyclopédie Universelle. 2012.